Hommage à tous les professionnels du végétal.

- RAVAGEURS : Les pucerons et thrips.







Les pucerons

Toxoptera sp.,
       Aphis sp.,
              Dysaphis sp.,
                      Macrosiphum sp.,
                              Neomycus sp.,
                                       Cerataphis sp....

De couleurs très variables
- rouge
 - noir
  - gris
   - vert
    - jaune
     - translucide.....








Aphis fabae









Macrosiphum rosae








Dysaphis ranunculi









Aphis nerii






Puceron rouge,
Macrosiphum gaurae
très tenace sur les cultures.

Ce puceron se trouve généralement 
sur les plants de tomates.







                                                        Capitophorus horni 







Puceron lanigère....... ne pas confondre avec les cochenilles





Eriosoma lanigerum Hausmann




LOCALISATION :
Sur les feuilles principalement aux revers du limbe
au voisinage des nervures principales sur les tiges ;
pétioles et boutons floraux.


ALIMENTATION :
Les Pucerons sont phytophages.
Piqueur-suceur Ils s'alimentent de sève.



REPRODUCTION :
Tout au long de l'année, sauf en hiver.
Au printemps,
les œufs donnent naissance aux premières colonies,
constituées uniquement de femelles.
Celles-ci accouchent d'individus présentant les mêmes
caractéristiques (parthénogénétiques ; vivipares et aptères).

Au mois de mai,
on découvre dans les colonies des formes ailées
qui émigrent sur des plantes hôtes secondaires ;
sur ces végétaux,
se succèdent une quinzaine de générations.

A l'automne,
elles retournent sur les plantes hôtes primaires
et se mélangent aux formes aptères qui se sont
multipliées pendant tout l'été.

A l'approche de l'hiver,
les formes ailées donnent naissance à des individus
des deux sexes.
Ceux-ci s'accouplent.
Les femelles déposent sur les rameaux l’œuf d'hiver.
On compte un très grand nombre de générations par an,
plus de vingt.

STADE LARVAIRE :
Après éclosion,
les larves muent plusieurs fois,
atteignant le stade adulte vers avril, mai.


FORME DE RÉSISTANCE :
Ils hiverne sous forme d’œufs situés sur les rameaux
ou à la face inférieure des feuilles.


DISPERSION :

A/ DISPERSION A GRANDE DISTANCE
- Par le vent mais que les formes ailes.

SYMPTÔMES DES ATTAQUES SUR LES PLANTES :

- Apparition de fumagine.
- Ralentissement de la croissance du végétal et réduction
  de la floraison.
- Déformations et taches foliaires.
- Déformation des boutons floraux.
- Dégât sur les jeunes pousses.


MOYEN DE LUTTE

A/ METHODES CULTURALES :
= Contrôle des conditions d'ambiance
- On peu observer une forte chute démographique
  pendant toute la belle saison du au forte chaleur
  et au repos végétal des plantes.
- Application d'une fumure équilibrée ;
  certains éléments minéraux apportés en excès
  entraînent une modification de la composition
  du cytoplasme dont se nourrissent les pucerons.
  Ce sont surtout les trop fortes fumures en azote
  ou en potasse qui profiteraient aux ravageurs.
- Eviter les abus de pesticides ;
  certains insecticides ou fongicides peut conduire
  à une augmentation de la population soit par la destruction
  des prédateurs naturels des pucerons et une adaptation
  aux produits.
- Élimination des parties atteintes.


B/ MÉTHODES CHIMIQUE :


Il faut tenir compte d'une possibilité de phytotoxicité
des produits comme le Malathion qui peut se révéler
phytotoxique sur les cultures de serres,
il faut donc faire des essais ou bien se renseigner
sur la compatibilité du produit avec la plante à traiter.
Certains des produits cités ci-dessous ont put êtres mis
sur la liste des interdit de vente ou d'utilisation.

L'horticulteur dispose d'un grand nombre de matières actives
à action aphicide, que l'on peut classer de la façon suivante :

- En rouge,
les insecticides d'origine végétale,
qui sont de puissants toxiques nerveux et agissent
par contact, ingestion et inhalation.


- En bleu,
organo-chloré qui agissent par contact,
ingestion et inhalation.

- En rose,
les insecticides organo-phosphorés,
qui agissent par contact et ingestion.


- En jaune,
les insecticides Carbamates,
qui sont des aphicides spécifiques,
c'est-à-dire qui ne détruisent que les pucerons
et préservent en partie leurs parasites et prédateurs.


- La Nicotine; 150gr de M.A./hl (effet rémanent).

- La Roténone; 25gr de M.A./hl.

- Le Lindane; 30gr de M.A./hl.

- L'Endosulfan; 60gr de M.A./hl.

- L'Azinphos; 40gr de M.A./hl.

- Le Bromophos; agit pendant deux semaines.
  50gr de M.A./hl.

- Malathion ; 75g de M.A./hl.

Le Formothion; systémique, agit pendant trois semaines
  environ. 40gr de M.A./hl.


Le Vamidothion; systémique, agit pendant plusieurs
  semaines (4 à 6). 50gr de M.A./hl.


L'Isolane; il possède des propriétés systémiques,
  et détruit les pucerons résistant aux autres insecticides.
  10gr de M.A./hl.


Le Méthomyl; agit aussi sur d'autres insectes
  (Tordeuses, Mouches). 50gr de M.A./hl.


C/ LUTTE BIOLOGIQUE

= ELEVAGE ET LÂCHER DE PRÉDATEURS

- Les Coccinelles.















La larve (ci-dessus) en fin de croissance dévore environ
80 pucerons par jour.
La coccinelle adulte (à droite) en dévore environ 100.




- Les Chrysopes.

Chrysoperla carnea.
















- Des Hémerobes.


Aphidoletes aphidimyza femelle.








Aphidoletes aphidimyza mâle.
Aphidoletes aphidimyza (larve de couleur orange)
se nourrissant de pucerons jaunes.
















Aphelinus mali pondant dans un puceron.



  ____________________________


Le thrips

Heliothrips femoralis
     H. haemorrhoïdalis
            Frankliniella bispinosa
                   Frankliniella occidentalis
                          Selenothrips rubrocinctus ...

Frankliniella occidentalis.


Avec ces 1 mm de long,
l'adulte est de couleur brun-foncé,
étroit et aplati.
La tête est asymétrique.
Les deux paires d'ailes, étroites,
sont constituées chacune d'une lame chitineuse sur laquelle
on observe de longs poils.


LOCALISATION :
Sur les feuilles principalement aux revers du limbe,
riche en stomates recherchant une certaine humidité ;
les fleurs et le substrat (voir développement larvaire).



ALIMENTATION :
Les Thrips sont phytophages s'alimentent aux dépends des cellules
épidermiques des végétaux dont ils aspirent le cytoplasme.



REPRODUCTION :
Le Heliothrips haemorrhïdalis se développe de manière continue en serres.
La femelle se reproduit par parthénogénèse.
Elle enfonce ses œufs dans le limbe à l'aide de sa tarière.


DÉVELOPPEMENT LARVAIRE :
Au terme de l'incubation ( cinq à six jours après la ponte),
les œufs éclosent,
et les jeunes larves se nourrissent en déchirant l'épiderme
pour sucer les liquides cellulaires.
Les larves terminent leur croissance en quinze jours.
La nymphose a lieu dans le substrat de culture et les déchets végétaux.
L'adulte est formé quelques jours plus tard.
Les températures optimales de développement sont
comprises entre 20 et 28°C.
Aux températures inférieures à 8°C,
leur activité est pratiquement nulle.



DISPERSION :
Cet insecte est peu mobile.

Heliothrips haemorrhoïdalis.
Les thrips sont peu mobiles malgré leurs ailes
qui ne leur permettent que de petits sauts.


SYMPTÔMES DES ATTAQUES SUR LES PLANTES :
- Formation de plages grises plus ou moins desséchées
   sur les feuilles du aux morsures du Thrips.
- Sur les fleurs,
   les attaques se manifestent par de petites taches
   blanches associées à une déformation des sépales ( les grisettes ).
- Végétation languissante.
- Floraison irrégulière.
- Suivant le végétal (Ficus par exemple),
   on note la présence de petites pustules,
   due au soulèvement de la cuticule.
- Le thrips est vecteur du Tomato Spotted Wilt Virus ( TSWV ).



MOYEN DE LUTTE :

A/ MÉTHODES CHIMIQUE


Il faut tenir compte d'une possibilité de phytotoxicité
des produits comme le Malathion qui peut se révéler
phytotoxique sur les cultures de serres,
           il faut donc faire des essais ou bien se renseigné sur
           la compatibilité ainsi que de la concentration du produit
           avec la plante à traité.

Certains des produits cités ci-dessous ont put êtres mis
sur la liste des interdit de vente ou d'utilisation.

Pulvériser, en visant la face inférieure des feuilles,
des insecticides de synthèse, comme :
- le Parathion

- le Lindane

- le Malathion
Aux doses habituelles.

Le Vamidothion, insecticide systémique,
est efficace pendant plus de quatre semaines.

Par fumigations à base de :
- Sulfotep

- Lindane

- Nicotine

B / MÉTHODES BIOLOGIQUES

= ÉLEVAGE et LÂCHER DE PRÉDATEURS


- acarien prédateurs ( Amblyseius cucumeris & A. barkeri ).

Neoseiulus cucumeris (Syn: Amblyseius cucumeris)
dévorant une larve de thrips.




















Amblyseius barkeri.





















- des champignons entomopathogènes


- des thrips prédateurs du genre Aeolothrips espèce intermedius.





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