Hommage à tous les professionnels du végétal.

- Ravageurs : Cochenilles et Acariens




Les cochenilles


Pseudococcus adonidum
       Diaspis boisduvalii, etc...
                Vinsonia stellifera " nouveau fléau des serres "



Quatre famille distinct :

- les Margarodidés
La femelle est recouverte de flocons de cire blancs,
et prolongé à l'arrière par un ovisac cannelé de même couleur.



- les Lécanines
La femelle ( 2 à 6 mm de long en moyenne ) reste fixée
à son bouclier de couleur variable suivant l'espèce (brun ; noir...).






- les Pseudococcides
Ce sont des cochenilles mobiles ;
la femelle (3 à 7 mm de long) est recouverte d'une
production cireuse pulvérulente.






- les diaspidides
La femelle n'adhère pas à son bouclier.
Le bouclier est de taille réduite (3 mm de moyenne)
et de couleur variable suivant l'espèce (gris ; marron ; brun-foncé...).





LOCALISATION :
Sous la face inférieure des feuilles le long des nervures ;
les hampes florales.


ALIMENTATION :
Les cochenilles sont des insectes piqueur-suceur
phytophages par prélèvements de sève.


REPRODUCTION & DÉVELOPPEMENT LARVAIRE :

CYCLE BIOLOGIQUE " Lepidosaphes ulmi "


e- éclosion des œufs en mai
(ln) larves néonates mobiles durant 48 heures puis
se fixant pour constituer les larves de 1er stade (l1)
qui sécrètent un premier bouclier durant une dizaine de jours.
(M1) 1èr mue donnant naissance aux larves de 2ème stade (l2)
qui sécrètent un second bouclier,
ce stade se prolonge 40 à 50 jours.
(M2) 2ème mue libérant en juillet les jeunes femelles (jf)
et les nymphes mâles protégées par leur carapace larvaire
constituant les poparium (pupe).

Une 3ème mue (M3) libère les mâles
qui vont féconder (F) les jeunes femelles ;
les femelles élaborent et pondent (p) leurs œufs (30 à 40)
sous leur bouclier,
la ponte se prolonge jusque fin août puis les femelles meurent ;
les œufs constituent le stade de résistance assurant
l'hivernage du parasite.

Pour les Pseudococcines.
Elles se développent de manière continue en serres
où on compte plus de 10 générations par an.
les femelles pondent 300 à 600 œufs qui sont déposés
par groupes de 100 environ dans une masse floconneuse.
Les œufs donnent des larves très agiles,
leur développement est rapide pour des températures de l'ordre de 22°C,
associées à une atmosphère humide.


FORME DE RÉSISTANCE :
Ils hivernent à tous les stades suivant les espèces
(œufs ; larves du 1er au 2ème stade ; adultes)
sur les plantes hôtes.
Pour les Pseudococcines à l'approche de l'hiver,
la cochenille se réfugie dans le sol en se fixant sur le collet
et les racines des plantes de serres froides ;
au printemps, elle migrera sur l'appareil aérien.


SYMPTÔMES DES ATTAQUES SUR LES PLANTES :

- fumagine "Aspiosporium".
- Miellat sur les feuilles.
  Le limbe des feuilles est luisant et collant.
- Réduction de la croissance.
- Réduction de la floraison.

MOYEN DE LUTTE

A/ MÉTHODES CULTURALES
- Destruction manuelle ;
  il suffit de nettoyer les feuilles avec une éponge
  imbibée d'eau et d'alcool.


B/ LUTTE CHIMIQUE

Il faut tenir compte d'une possibilité de phytotoxicité
des produits comme le Malathion qui peut se révéler
phytotoxique sur les cultures de serres,
            il faut donc faire des essais ou bien se renseigner
           sur la compatibilité ainsi que de la concentration
           du produit avec la plante à traiter.
           Certains des produits cités ci-dessous ont put êtres mis
           sur la liste des interdit de vente ou d'utilisation.

Pour les Lécanides et Diaspidides,
les interventions se font à deux époques précises

1- À la fin de l'hiver, début du printemps.
2- À la fin du printemps, début de l'été.
3-Pour les Pseudococines,
   les traitements se font dès l'apparition
   des premières colonies.


LES TRAITEMENTS (1)

- Huiles de pétrole, à la dose de 2 à 3L/hl.
- Les huiles jaunes
   (huile de pétrole plusdinitro-orthocrésol) la Décaméthrine.
- les oléoparathions ou oléomalathions,
  mélange d'huile de pétrole et de Parathion ou de Malathion.
- les huiles d'anthracène.
- le Phénol (2L/hl).


Ce type d'intervention est réservé à l'arboriculture fruitière et ornementale.

LES TRAITEMENTS (2)
A cette période,
les jeunes larves quittent le bouclier maternel et sont,
pendant quelques heures, mobiles (stade baladeur).
Les produits les plus actifs sont les insecticides organo-phosphorés.

- Le Parathion à 30g de M.A./hl.
- Le Méthidathion à 60g de M.A./hl.


LES TRAITEMENTS (3)
Pulvérisations d'insecticides organo-phosphorés.
- Parathion à 30g de M.A./hl.
- Méthidathion à 60g de M.A./hl.


C/ LUTTE BIOLOGIQUES
= ÉLEVAGE et LÂCHER DE PRÉDATEURS
- Hemerobius sp.
- Prospaltella sp.
- Aphidoletes aphidimyza.
- Chrysopa carnea.
- Chilocorus bipustulatus.
- Cryptolaemus montrouzieri.
- Coccidencytrus sp.


Pulvinaria, sans doute hydrangeae
 sur Polypodium bombicinum.




Vinsonia stellifera
         " la nouvelle cochenille fléau des serres "



Assez rare,
cette cochenilles de la famille des Coccidae présente
dans de nombreux pays tropicaux et subtropicaux (voir ci-dessous),
à été toutefois décelée en Europe,

importées directement des pays d'origines sur des plantes botaniques
commandées chez des horticulteur.
C'est pour cette raison que je vous en parle un peu et vous mais
en garde sur l'achat de plantes en direct du pays d'origine de ces dernières.


DESCRIPTION :
Corps rond, hémisphérique,
recouvert de cire transparente ou légèrement translucide
rose ou rouge violacé,
devenant plus sombres avec l’âge,
développant 6 ou 7 bras rayonnants donnant l'apparence d'une étoile de mer,
chaque bras ce termine par un embout conique blanc.
Corps des femelles convexe en section transversale,
sans ovisac;
hémisphérique formant une cavité où les œufs sont posées.

US quarantaine notes :
Entre 1995 et 2005,
cette espèce a été intercepté dans les ports américains 268 fois.
Nous avons examiné des échantillons prélevés en quarantaine
de Antigua (Laurus, Peperomia); Bahamas (Eugenia);
Barbade (Laurus, Pimenta); Belize (Asplenium, Trigonidium);
Brésil (Cattleya, Epidendrum, Stanhopea);
Îles Vierges britanniques (Oncidium); Colombie (Heliconia, orchidées);
Costa Rica (palme, Peristeria); Cuba (Mangifera);
République Dominicaine (Brassia, Cattleya, Epidendrum, Lycaste,
Musa, Oncidium);
El Salvador (orchidées), Guadeloupe (Mangifera),
Guatemala (Stanhopea ); Guyana (Epidendrum, Stanhopea);
Haïti (Oncidium, Phalaenopsis); Honduras (Garcinia, Gardenia);
Indonésie (Ixora); Jamaïque (Begonia, Broughtonia, Epidendrum);
Martinique (Mangifera); Malaisie (Paphiopedilum);
Mexique (Chamaedorea ; Laelia, Zingiber); Montserrat (Laurus);
Panama (Cinnamomum, Epidendrum, Laelia, Lindleyella, Lycaste,
Oncidium, Peristeria, Schinus, Stanhopea);
Philippines (Brassia);
Puerto Rico (Citrus, Garcinia, Gardenia, Laurus, Musa ,
Psidium, Stanhopea),
Singapour (Garcinia); Sri Lanka (Vanda),
Sainte-Croix (Mangifera); Saint-Kitts (Citrus),
Saint-Martin (Anthurium);
Thaïlande (Cypripedium, Garcinia, Schefflera),
Tonga (Alyxia );
Trinidad (Bifrenaria, Epidendrum, Gongora, Neobenthamia,
Oncidium, Stanhopea);
Venezuela (broméliacées, Cattleya, Cycnoches, orchidées).


Nous n'avons pas examiné des spécimens pour l'interception
des dossiers dans la base de données APHIS Aruba (Anthurium),
Australie (hôte inconnu); Îles Vierges britanniques (Amomus),
Dominique (Costus, Cordyline, Laurus, Pimenta);
Équateur (Citrus); El Salvador (Schleffera),
Guyane française (Syzygium); France (Laurus),
la Grèce (hôte inconnu); Grenade (Aglaonema, Citrus, Pimenta),
Inde (Mangifera); Indonésie (Adenandra),
Malaisie (Mangifera); Martinique (Alpinia, Anthurium ),
Montserrat (Pimenta); Pérou (Citrus), Sénégal (orchidées),
St. John (Laurus),
Sainte-Lucie (Alpinia, Anthurium, Citrus, Eucalyptus,
Pimenta, Zingiber),
St. Thomas (Citrus, Ixora, Mangifera , Ocimum) ;
Saint-Vincent (Anthurium); Viet Nam (Cocos, Mangifera).


L'OEPP :
Organisation Européenne et Méditerranéenne pour la Protection des Plantes.

Région OEPP :
Allemagne (transitoire).
Cette cochenille a été interceptée aux Pays-Bas en 1985
sur des plants d'Epidendrum importés de Guyane.
Afrique :
Angola, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Kenya, Maurice, Réunion,
Sao Tomé-et-Principe, Seychelles, Tanzanie (y compris Zanzibar).
Amérique du Nord :
États-Unis (Alabama, Floride, Géorgie).
Amérique centrale et Caraïbes :
Bahamas, Barbade, Bermudes, Cuba, Grenade, Guatemala,
Jamaïque, Nicaragua, Porto Rico, Trinité-et-Tobago,
Îles Vierges (États-Unis).
Amérique du Sud :
Brésil (Para, Rio de Janeiro, Rio Grande do Sul, Sao Paulo),
Colombie, Guyane française, Guyane, Venezuela.
Asie :
Inde (Karnataka, Kerala, Bengale occidental), Indonésie (Irian Jaya),
Malaisie, Maldives, Pakistan, Philippines, Sri Lanka, Taiwan,
Thaïlande, Viet Nam.
Océanie :
Australie (Territoire du Nord), Guam, Micronésie, Niue, Palau,
Papouasie-Nouvelle-Guinée, Îles Salomon, Tonga.

Sources
ONPV d'Allemagne (2012-02).


LOCALISATION :
Sous la face inférieure des feuilles le long des nervures ;
les hampes florales.






AUTRES COCHENILLES QUE VOUS
POURRIEZ RENCONTRER
( photos du net ) 

Diaspis boisduvalii femelle plus œufs.

















Gymnaspis aechmeae


















Aspidiotus nerii

Hemiberlesia lataniae.


















Ischnaspis longirostris.
Contrairement à son aspect, il ne s'agit pas de nématodes.






















Icerya purchasi, dite "cochenille australienne".


LES PLUS COURANTES






Rhizoecus spp.
 Geococcus coffeae
Cochenille des racines.

Autres cochenille plus rarement présente sur les cultures
d'orchidées vu l'épiphytisme des plantes ;
elle ne mesure que 1.5mm mais pourrait bien se trouver dans les pots
pour les orchidées cultiver avec ce mode de culture,
présence extrêmement rare voir inexistante sur une culture
dite "montée".

Rhizoecus spp.


LOCALISATION :
Dans le sol, sur les racines.
Il faut faire très attention,
car cette cochenilles n'est pas fixe comme les cochenilles
à carapace par exemple ;
mais peut se déplacer de racine en racine,
de pot en pot lors des arrosages ;
d'où l'intérêt du distançage*.














ALIMENTATION :
Insectes piqueur-suceur
phytophages par prélèvements de sève.


REPRODUCTION & DÉVELOPPEMENT LARVAIRE :
Les femelles pondent des œufs dans de petits sacs cireux blancs.
Les larves sont identiques aux adultes, mais plus petites.
Cette cochenille est active toute l’année,
mais complète son cycle,
c'est à dire d’œuf à adulte,
plus rapidement en été qu'en hiver.

MOYEN DE LUTTE
Il n'y a pas grand chose comme moyen de lutter
car nous sommes au niveaux racinaires.
Effectuer un trempage dans l'eau chaude :
immerger les plantes avec la terre dans une eau à 49°C
jusqu'à ce que la température de la motte atteigne 46°C
(15 minutes environ) (tue aussi les nématodes).
Lutte D’après :
www.extento.hawaii.edu/Kbase/crop/type/r_hibisci.htmg www.extento.hawaii.edu/kbase/reports/hIlandsc_rootmealyb.htm
















Pensez sérieusement à jeter la plante ;
cela demeure le traitement le plus facile.




       ________________________



Les acariens phytophages

Tetranychus urticae
Rhizoglyphus echinopus

              









Brevipalpus californicus


Brevipalpus phoenicis

Brevipalpus obovatus


Communément appelé 'araignée rouge",
la plupart des acariens sont des animaux minuscules
de 0.1 à 5 millimètres.
Ces animaux sont difficiles à détruire et présentent
la faculté déconcertante de s'habituer rapidement
aux produits chimiques de traitement.


LOCALISATION :
Sur les feuilles principalement aux revers du limbe
au voisinage des nervures principales ;
sur les tiges ; pétioles et boutons floraux,
dans de fin réseaux de soies tissé offrant une certaine
protection contre les prédateurs,
contre l'eau néfaste au développement de ces ravageurs
facilitant également leurs déplacements.


ALIMENTATION :
Les acariens phytophages s'alimentent aux dépends
des cellules épidermiques des végétaux dont ils aspirent
le cytoplasme.


REPRODUCTION :
La plupart des acariens phytophage se reproduisent
par l’intermédiaire d’œufs.
Ces derniers peuvent être de deux sortes ;
œufs d'hiver et œufs d'été.

A/ ŒUFS D'HIVER
Ce sont des œufs sexués pouvant être pondus,
selon les espèces,
en fin d'automne ou à la fin de l'hiver.
Les premiers, résistants au froid,
sont généralement déposés dans les replis du végétal,
ils sont caractéristiques des acariens adaptés aux régions
soumises à des saisons bien tranchées ;
les seconds,
incapables de résister au froid,
sont pondus sur les plantes basses et caractérisent
les espèces adaptées aux régions à hiver doux.
Les œufs d'hiver donnent naissance à des femelles.


B/ ŒUFS DE L'’ÉTÉ
Ceux-ci sont déposés en grand nombre sur les feuilles
durant la période de végétation active et peuvent être
également de deux types :
- œufs sexués donnant indifféremment des
   individus mâles ou femelles.
- œufs parthénogénétiques, obtenus sans fécondation,
   libérant, selon les espèces uniquement des mâles
   ou au contraire des femelles.

L'incubation des œufs est conditionnée par la température
et le degré hygrométrique de l'air.
L'incubation nécessite de 4 à 22 jours entre 30 et 15°C
et ce pour une humidité relative comprise entre 20 et 60%.
Le temps du développement de l’araignée rouge dépend de la température,
du taux d'humidité, du type de plantation et de l'âge des feuilles.
De ces différents facteurs, la température est le plus important.

A des températures inférieures à 12°C,
son développement est stoppé ainsi qu'à des températures
supérieures à 40°C.

Le développement est le suivant :

à 15°C :
- 14,5 jours œufs
- 6,5 jours larve
5,5 jours protonymphe
- 6,5 jours deutonymphe
soit 33 jours pour devenir adulte depuis la pose de l’œuf
plus 3,5 jours pré-oviposition soit 36,5 jours jusqu'au dépôt
du premier œuf.


à 20°C :
- 6,75 jours d’œufs
- 2,75 jours larve
- 2,25 jours protonymphe
- 3 jours deutonymphe
soit 14,75 jours pour devenir adulte depuis la pose de l’œuf
plus 1,75 jours pré-oviposition soit 16,5 jours jusqu'au dépôt
du premier œuf .



à 30°C :
- 2,75 jours œuf
- 1,25 jours larve
- 1,25 jours protonymphe
- 1,5 jours deutonymphe
soit 6,75 jours pour devenir adulte depuis la pose de l’œuf
plus 0,5 jours pré-oviposition soit 7,25 jours jusqu'au dépôt
du premier œuf.


DÉVELOPPEMENT LARVAIRE :
Au terme de l'incubation,
les œufs donnent naissance à de petites larves.
Comme chez tous les arthropodes,
l'augmentation de taille des individus nécessite des mues successives (4)
donc 4 stade larvaire.
- larve (3 paires de pattes)
- protonymphe (4 paires de pattes)
- deutonymphe
- tritonymphe
La quatrième mue libérant l'adulte.
Le stade adulte atteint,
les acariens en vie active ont une longévité de 10 à 30 jours.




FORME DE RÉSISTANCE :
Ce sont essentiellement les bases températures
hivernales qui sont fatales aux acariens ;
toutefois,
certaines formes sont capables de résister à ces conditions
défavorables en se mettant en vie ralentie ;
ce phénomène, appelé diapause,
correspond à un arrêt presque total des différentes fonctions
vitales ainsi que sous forme d’œufs d'hiver.



DISPERSION :
A/ DISPERSION A GRANDE DISTANCE
- Par le vent.
- Les animaux de toutes sortes.
- les horticulteurs.


B/ DISPERSION A COURTE DISTANCE
- Les acariens sont des animaux mobiles et il suffit
   que deux plantes soient en contact pour permettre
   à ces derniers de passer de l'une à l'autre.
- Les acariens s'accrochent facilement,
   aux vêtements ; aux mains ; aux outils etc...
- L'arrosage (projection par les gouttelettes).




SYMPTÔMES DES ATTAQUES SUR LES PLANTES :
- Présence de toiles











- Les grisettes.
Le limbe présente une multitude de petites taches
jaunâtres correspondant aux cellules épidermiques
détruites par les piqûres des acariens.













- Réduction de la croissance.
- Réduction de la floraison.
- Ramollissement des feuilles ;
   diminution de la turgescence des jeunes feuilles.
- Déformations et taches foliaires.
- Apparition d'érinoses.



Ces malformations variées du feuillage pourraient
êtres confondus avec des galles,
mais elles ont en commun la particularité de présenter
une pilosité anormal.
- Déformation des fleurs et des fruits.
- Dégât sur les pousses.



MOYEN DE LUTTE :

A/ METHODES CULTURALES

= Contrôle des conditions d'ambiance

- Hygrométrie supérieure à 75% ; inhibition du
   développement larvaire.
- Température comprise entre 10 et 20°C ;
   les acariens se développent et se multiplient
   d'autant mieux que la température ambiante
   est comprise entre 20 et 30°C.
- Application d'une fumure équilibrée ;
   certains éléments minéraux apportés en excès
   entraînent une modification de la composition
   du cytoplasme dont se nourrissent les acariens.
   Ce sont surtout les trop fortes fumures en azote
   ou en potasse qui profiteraient aux ravageurs.
- Eviter les abus de pesticides ;
   certains insecticides ou fongicides peut conduire
   à une augmentation de la population soit ;
   par stimulation de la fécondité des femelles,
   soit ;
   par la destruction des prédateurs naturels des acariens.
- Destruction des adventices sous les tablettes
   (refuges des acariens en diapause pour exemple).
- Élimination des parties atteintes.



B / METHODES CHIMIQUE
Pour être efficace,
la lutte doit suivre le cycle saisonnier de développement des acariens.

Il faut également tenir compte d'une possibilité
de phytotoxicité des produits comme le Malathion
qui peut se révéler phytotoxique sur les cultures de serres,
il faut donc faire des essais ou bien se renseigner sur la compatibilité
du produit et sa concentration avec la plante à traiter.

Certains des produits cités ci-dessous ont put êtres mis
sur la liste des interdit de vente ou d'utilisation.

EN PLEIN AIR COMME EN SERRE,
IL FAUT ALTERNER LES ACARICIDES
(ET MÊME LES GROUPES D'ACARICIDES)
DE MANIÈRE A EVITER L'APPARITION
DE RACES RÉSISTANTES.


1/ LES TRAITEMENTS D'HIVER
Ils visent à détruire les formes hivernantes doivent être appliqués
lors de la reprise d'activité des femelles ou par l'éclosion des œufs.
- Les huiles d'anthracène ; 6 ou 8 l/hL
moins efficaces que
- Les huiles de pétrole ; 2 ou 4 l/hL
provoquant leur asphyxie.


2/ LES TRAITEMENTS DE PRINTEMPS
Ils doivent être très précis car ils s'adressent à la première
génération d'acariens (larve essentiellement) avant le dépôt
des premiers œufs d'été.
Ces animaux semblent légèrement plus vulnérable que
les générations suivantes.


= INSECTICIDES-ACARICIDES A ACTION DIRECTE
- L'Azinphos ; 40g de M.A./hL par contact et ingestion.

- Le Diethion ; 100g de M.A./hl par contact.
   Détruit également les œufs.

- Le Malathion ; 75g de M.A./hl par contact ;
   ingestion & inhalation.

- Le Methidathion ; 40g de M.A./hl par contact et ingestion.

- Le Parathion ; 25g de M.A./hl par contact ;
   ingestion et inhalation, en particulier lorsque
   la température est supérieure à 18°C.



= INSECTICIDES-ACARICIDES A ACTION SYSTÉMIQUE
- Le Diméthoate ; 30g de M.A./hl

- Le Formothion ; 40g de M.A./hl

- Le Mévinphos ; 35g de M.A./hl

- l'Ométhoate ; 60g de M.A./hl

- L'Oxydéméton-méthyl ; 25g de M.A./hl



3/ LES TRAITEMENTS D’ÉTÉ
Ils visent les générations suivantes qui ne sont plus homogènes.
En effet,
les acariens se trouve à tous les stades (adultes ; larves et œufs d'été).
Il faut donc des produits qui en plus de pouvoir tuer les adultes
et les larves soient ovicides.

- Le Dicofol (appellation commerciale, Kelthane) ;
   50 gr. de M.A./hl.

- Le Bromopropylate ; 30 à 40g de M.A./hl.

- Le Diénochlore (Pentac) hélas sensible aux rayons
   ultraviolets pour les traitements en plein air ;
   60g de M.A./hl.



4/ TRAITEMENTS PRÉVENTIFS
- chinométhionate pulvérisé ; 12.5g de M.A./hl.
   Il vise à détruire les formes hivernantes.
   Les femelles passent généralement l'hiver sous les tablettes,
   au pied des piliers et des parois vitrées...



C / MÉTHODES BIOLOGIQUES

Consiste à l'élevage et lâché de prédateurs naturels :

- Acarien carnivore ( Phytoseiulus persimilis ).
  ne pas confondre avec les acariens phytophages

Phytoseiulus persimilis.


Phytoseiulus persimilis
se nourrissant d'un acarien phytophage.























chrysopes.

Chrysoperla carnea.
















coccinelle du genre Stethorus punctillum.

Stethorus punctillum.



punaise de la famille des Anthocoridae et Miridae.

Anthocoridae du genre Orius espèce tristicolor.


















Miridae du genre Hyaliodes espèce vitripennis.























* Distançage :
Le distançage consiste à écarter les plantes les unes des autres
afin de réduire le peuplement végétal au fur et à mesure
de la croissance.

Cette technique permet :
  • de gérer au mieux la surface disponible
  • de limiter l’étiolement des végétaux
  • d’obtenir un développement harmonieux des plantes
  • de limiter certains problèmes phytosanitaires, par exemple le Botrytis













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